Médication ou médecine alternative : Quand deux mondes opposés se rencontrent
La prise d'une médication est rarement une étape facile à accepter. De réaliser que la prise de médication pour notre condition de santé est rendu nécessaire, que nous sommes rendus là, que tous les autres moyens essayés n'ont pas fonctionné, c'est déjà un cheminement et un acceptation en soi à faire.
Mais quand tu es une personne qui évolue dans un domaine de la santé naturelle, on dirait que le cheminement est entravé par encore plus de jugement. Jugement de soi-même. Comment moi, une massothérapeute, une naturopathe, je peux être rendue à un point tel qu'il me faut de la médication? Une médication synthétique.
Comprenez-moi bien, je n'ai absolument rien contre la médecine traditionnelle. Au contraire, même dans ma pratique générale, je m'y réfère, je me fis aux diagnostics et aux opinions des médecins traitants de mes clients. La médecine traditionnelle actuellement prévaut par son expertise, ses recherches et ses données scientifiques.
Mais là, c'était moi la cliente. Moi qui était rendue au point d'avoir besoin de la médecine traditionnelle. Donc, en plus du cheminement d'accepter que j'en étais rendue là, je devais aussi vivre le cheminement : qu'est-ce que les gens vont penser, si moi, je prends une médication? Si même moi, qui prône les méthodes naturelles de santé, les saines habitudes de vie, je n'y arrive pas sans médication. Mes symptômes d'anxiété sont trop forts, prennent trop de place.
Ça n'a pas été facile, mais le cheminement s'est fait. Entre autres, grâce à une professionnelle de la santé qui tentait de me démontrer qu'une condition de trouble d'anxiété généralisée était une maladie, comme une autre, et que oui, cela pouvait nécessiter une médication pour aller mieux. Comme une personne qui a un diabète ou une maladie cardiaque. C'est comme ça, ça arrive!
Et au fil du temps, je me suis rendue compte que la prise de médication a été la meilleure chose qui puisse m'arriver. Premièrement, mes symptômes d'anxiété ont été diminués à 90%, ce qui m'a permis de reprendre un cour de vie plus normal. De mieux travailler toutes les autres sphères à côté; dont mes habitudes de vie, mes pensées, mon estime de moi, etc. Mais aussi, cela m'a aidée à devenir une meilleure personne, une meilleure thérapeute. Il n'y a rien de tout noir ou de tout blanc dans la vie. Toutes les nuances sont bonnes, toutes les solutions sont bonnes. Il n'y a rien qui s'oppose au final.
L'important est de trouver la combinaison de solutions, traditionnelle et naturelle, qui nous convient et qui nous fait sentir mieux, sans jugement envers soi-même!
Charlotte
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