Une crise de panique, ça fait mal bon!
J’avais oublié. J’avais complétement oublié à quel point une grosse crise de panique peut faire mal. À quel point tu penses mourir tellement cela ressemble à une crise de cœur. Je ne respirais plus. Ma poitrine, mon dos, mon âme, tout me faisait mal. Mais ma tête était calme! Elle était trop occupée à contrôler mon souffle qui s'accélérait et mon cœur qui battait à 2000 mille battements par minutes. J’étais tellement paniquée, que j’ai appelé ma mère à 2h du matin et ma meilleure amie à peu près en même temps. J’avais peur!
Mais la crise n’est pas disparue par elle-même. Je dormais quand c’est arrivé. Je ne me souviens pas de mon rêve, mais ça devait être quelque chose de franchement épeurant pour que je panique à ce point. Je voulais vomir de douleur et je voulais surtout que ça arrête. J’ai tout fait pour faire passer la douleur, relaxant, anti-douleurs... mais rien ne fonctionnait! C’est un peu comme si ma tête était imperméable à la logique de la chose.
Le lendemain matin, avec à peine 4h de sommeil dans le corps, j’ai maintenant honte d’avoir réveillé tout le monde dans ma panique induite par un rêve dont je ne me souviens même pas. J’ai honte d’avoir fait faire 45 minutes de route à ma mère. J’ai honte d’avoir foutu la trouille à ma meilleure amie. Mais j’ai aussi honte que ma tête m'ait faite ce coup-là! Je croyais mieux contrôler mon anxiété dernièrement... NOPE! Je n’aurais pas pu me tromper plus que ça.
Je n’aime pas être vulnérable. Mais j’ai besoin de l’être. Je n’ai pas le contrôle sur tout ce qui m’entoure, mais j’ai le contrôle sur moi. «Non» est une phrase complète. C’est un mot que je dois apprendre à dire plus souvent pour vraiment contrôler mon anxiété. Je dois apprendre à mettre mes limites. Je dois les imposer et ne plus me laisser marcher dessus. Je suis unique et je suis moi-même. Je mérite le respect et je mérite d’être écoutée et non marchée dessus. Je mérite d’être moi-même et pas la version que les autres veulent. Je mérite d’être ma propre version!
Bref, tout ça pour dire que... Mon dieu que ça fait mal une crise de panique! J’ai vraiment failli appeler l’ambulance... et je me sens un peu conne pour ça... Mais en même temps ça ressemblait VRAIMENT à une crise de cœur... Oh boboy!
À plus,
France P.
Ouff, sa fait du bien de vous lire, j'essaie de trouver ce qui m'appartient mais que je n'ai pas demandé de vivre. J'aimerais tellement pouvoir recommencer certains passages de ma vie que les adultes non pas essayer de changer ou plutôt ignorer et qui aujourd'hui me gruge de l'intérieur. Mais je suis entêté et je vais poursuivre ma vie.